Ce nouveau projet va nous permettre de comprendre l’IoT (Internet des Objets) au travers d’une plateforme de test à base d’Arduino Nano. Je vais reprendre les bases de l’IoT et vous montrer le montage de cette plateforme étape par étape.
Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Internet des objets (IdO) est une « infrastructure mondiale pour la société de l’information, qui permet de disposer de services évolués en interconnectant des objets (physiques ou virtuels) grâce aux technologies de l’information et de la communication interopérables existantes ou en évolution ».
https://www.digora.com/fr/blog/definition-iot-et-strategie-iot
Voici une définition que je trouve intéressante sur l’IoT, mais je vais essayer de vous la décortiquer pour mieux la comprendre.
Maintenant que l’on a l’explication de cette définition, on comprend donc que l’on déploie dans la monde des objets connectés qui communiquent les uns avec les autres, ils relient en quelque sorte le monde réel et le monde virtuel. Comme par exemple la mesure grâce à un capteur d’une température transmise via une communication sur un serveur permettant de traiter et/ou d’obtenir cette information de n’importe où (à condition d’avoir une connexion internet) et n’importe quand.
Un des objet connecté à la base des solutions IoT et celui qui transmet des données du monde réel au travers d’un ou plusieurs capteurs contraint par sa taille et par l’alimentation autonome d’une batterie.
C’est la base de la plupart des objets connectés, c’est de pouvoir êtres autonomes le plus longtemps possible. Pour se faire, il faut penser dans son projet au besoin de la capacité d’alimentation.
Cette contrainte oblige le développeur à temporiser l’activité de son objet connecté dans le temps, car en activité la consommation est de quelques dizaines de milliampères et peut descendre jusqu’au nanoampère en mode veille.
Pour la plateforme de test de ce projet, j’ai choisie d’être alimenté par une batterie très facile à acheter et très économique de 3.7V 1200mah. Dans un prochain article, je vais aussi m’intéresser à l’énergie renouvelable produite par un panneau solaire pour recharger la batterie.
Voici la liste du matériel à prévoir pour développer la partie énergie de notre objet connecté. Prix pour l’alimentation environ 7,65€, mais ce coût peut être radicalement réduit en achetant en quantité sur des sites asiatiques.
J’ai pris le parti pour ce montage d’utiliser des Barrettes femelles à souder sur les plaques pour pouvoir facilement tester et/ou changer les différents éléments utilisés.
J’ai utilisé une perceuse pour faire l’emplacement de l’interrupteur et une petite lime qui m’a permis d’arriver aux bonnes dimensions. J’ai aussi utilisé de la visserie (boite de visserie M2) pour l’encastrer et le maintenir sur la plaque.
J’ai aussi soudé une LED verte qui est le témoin lumineux de l’alimentation fournie par 2 fils (rouge et noir) qui alimentent le système embarqué, ce qui permet aussi de charger la batterie en éteignant le système.
Et voici le résultat en fonctionnement !
Nous avons maintenant une alimentation mobile qui peut éventuellement être rechargée soit par USB, soit avec de l’énergie renouvelable au travers d’un panneau solaire (cela fera partie d’un épisode complet), nous pouvons passer au système embarqué.
Il y’a plusieurs composants matériels qui composent normalement le système embarqué d’un objet connecté :
La plupart des composants que j’utilise, je les prends de kits que j’avais acheté depuis longtemps, je vais essayer de vous trouver des liens vers des composants vendus à l’unité (ou à bas coût), le coût total est d’environ 18€.
Pour faire le montage, j’ai d’abord fait sur une feuille de papier le schéma de mon circuit avant de souder (combien de fois j’ai fais de mauvaises connections, on est inversé quand on soude sous la plaque).
Après 2-3 heures de soudure et de montage, nous avons maintenant un objet connecté qui va nous permettre d’apprendre à gérer l’énergie du système embarqué (en utilisant la fonction mise en veille et réveil), apprendre à communiquer (ici directement via le Bluetooth et un SmartPhone), à capter des informations de notre environnement, d’inter-agir avec une LED et de pouvoir suivre ces informations en direct sur un écran.
Dans le prochain épisode, nous allons apprendre à gérer la batterie et rendre le système embarqué le plus autonome possible.